Notre démarche

Une fusée à trois étages

1er étage

Avec divers partenaires, et sous la supervision de notre Comité scientifique, nous travaillons à l’instauration d’un label, signe de l’engagement en faveur des principes de la Déclaration.

Son but est de marquer l’adhésion au principe de la protection de l’esprit, de sorte que les utilisateurs sachent que l’objet ou le service qu’ils utilisent portent la marque d’un engagement pour les valeurs promues par la Déclaration.

2e étage

Nous prévoyons des actions et initiatives qui contribueront à instaurer dans l’espace public une prise de conscience des enjeux d’une protection de l’esprit, tels la création d’un prix, l’organisation d’événements publics, la nomination d’ambassadeurs, et l’organisation d’états généraux du numérique.

3e étage

Etage de la Déclaration Universelle des Droits de l’Esprit Humain à l’échelle planétaire. Un étage certes idéal et visionnaire mais qui donne le cap à notre démarche d’ensemble. C’est l’étage du long terme, et donne son sens au mot « universelle » de la Déclaration.

Un engagement à protéger l'esprit humain

Mind the Mind Now est une démarche bottom-up, c’est-à-dire qui part des pratiques et usages technologiques d’aujourd’hui pour manifester le souci général des utilisateurs en vue d’une cohabitation harmonieuse des humains et des technologies de l’esprit. Son point d’aboutissement – la Déclaration universelle des droits de l’esprit humain, le troisième étage de la fusée Mind the Mind Now – serait proclamée au nom des peuples de la Terre.

Le premier étage est celui de la prise de conscience. Par l’obtention du label Mind the Mind Now, les parties prenantes se voient reconnaître leur engagement pour les valeurs de Déclaration. De ce fait, comme le label Bio, le label Mind the Mind Now donne une information précieuse à l’utilisateur. Comme lui, le label Mind the Mind Now n’est pas une déclaration de politique générale, mais la marque du positionnement en faveur du bien-être à long terme du consommateur. Il ne s’agit donc en aucun cas de se substituer aux politiques étatiques, ni de préfigurer une gouvernance mondiale du numérique. Il s’agit, plus simplement mais non moins essentiellement, de marquer que producteurs et consommateurs gardent l’esprit à l’esprit.

Son principe général : que l’esprit ne soit jamais considéré comme un simple moyen en vue de fins qui ne servent pas ultimement son bien. Pour nous, la légitime recherche de performance économique et technique ne doit pas se faire au détriment du bien-être de l’esprit.

Voici quelques exemples :

Le deuxième étage est celui des actions concrètes qui contribueront à faire des principes de la Déclaration une politique partagée. C’est l’étage de l’opérationnalisation des principes qui viennent d’être cités. Mais nous avons aussi la conviction que l’ensemble des dispositions qui peuvent être prises aux différents niveaux des politiques publiques ne peuvent devenir véritablement efficaces que si elles s’inscrivent dans le cadre plus général d’une Déclaration universelle, qui leur donne sens et direction.

D’où notre troisième étage, étage visionnaire qui donne le cap à l’ensemble : la Déclaration universelle des droits de l’esprit humain, et la proclamation de l’esprit humain comme patrimoine commun de l’humanité.

Etage visionnaire, mais pas irréaliste : l’urgence des problèmes de santé mentale, la présence de plus en plus invasive des dispositifs connectés dans nos existences, la méfiance accrue des utilisateurs envers l’IA, tout cela converge vers la nécessité pressante d’une protection de l’esprit.

La Déclaration universelle des droits de l’esprit humain, ainsi que la proclamation conjointe de l’esprit humain comme patrimoine commun de l’humanité donnent le cadre éthique indispensable à cette protection. Sans ce nouveau cadre, tout restera en l’état. L’avenir de l’humanité restera à la merci de la loi du plus fort numérique.

Ce cadre, nous ne l’avons pas. Créons-le.